Thursday, 27 May 2010

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Les enfants au travail en Italie et au Portugal

domotiquemed @ 14:25
Les enfants au travail en Italie et au Portugal

Italie :
Un petit vendeur ambulant au Portugal (photo : UNICEF - Giacomo Pirozzi)Selon la CGIL (Confédération italienne des travailleurs), 300.000 enfants de huit à seize ans seraient employés par des patrons peu soucieux de l'âge réel de leur mains-d'oeuvre, surtout dans le sud du pays. Ces chiffres sont établis sur la base d'une estimation des accidents du travail, d'autre source (UNICEF) avance le chiffre de 320 000.

La plupart de ces "Sciuscià", pour reprendre le titre de l'un des meilleurs films de Vittorio de Sica, travaillent à l'ombre du Vésuve dans la ceinture des agglomérations de la région de Naples. C'est plus exactement dans les quartiers espagnols que les "picciotti" (les petits) travaillent environ douze heures par jour pour un salaire de misère 35,20 € par semaine en collant des boîtes, vernissant des voitures, cousant des chaussures, des sacs ou bien des portefeuilles. On est ici au royaume de la contrefaçon des grandes marques et ces gosses, tout comme leurs parents, n'ont bien souvent pas d'autre issue pour survivre. Une véritable vie de chien pour des enfants qui finissent dans la plupart des cas par tomber dans le piège de la Mafia et se retrouvent aux carrefours de Naples à vendre des cigarettes de contrebande en attendant de toucher leurs premières armes.

A ces chiffres ils convient d'ajouter plus de 140 000 travaillant durant les vacances d'été. Les zones les plus touchées sont Naples, Milan, Gênes, Turin, la région de Rome, les Pouilles et la Sicile. Comme dans beaucoup des pays Européens, faire travailler les enfants dans l'exploitation agricole familiale est une habitude ancienne dans les campagnes, mais dans les villes l'emploi d'enfants repose sur la pauvreté et les conditions de vie très dure d'une frange de la population.

Alors, les enfants trouvent facilement à travailler plusieurs heures par semaine dans des ateliers de réparation de scooters ou de voiture, des bars, des supermarchés, des chantiers en construction et dans les innombrables ateliers du pays (chaussures, sacs, confection). A Naples, selon des études locales, ces ateliers (certains étant spécialisés dans les imitations de grandes marques) emploieraient 35 000 enfants, une partie travaillant en dehors des heures scolaires et l'autre n'étant plus scolarisé.
Portugal :
Le Portugal reconnaît que le travail des enfants n'a pas disparu. Selon le Ministère de l'Education Nationale, 300 000 enfants de 6 à 15 ans seraient déscolarisés. La situation est à peu près similaire à celle de l'Italie et des enfants de tout juste 12 ans travaillent dans le bâtiment, une tâche pénible et pleine de risques. Le phénomène toucherait plusieurs dizaines de milliers d'enfants dans l'agriculture, les ateliers textiles (couture et broderie à domicile), les fabriques de céramiques peintes à la main, la fabrication de chaussures (ateliers ruraux de sous-traitance), le bâtiment, les carrières de granit et le tourisme. Par exemple, à Amarante, chaque jour 500 paires de chaussures de grandes marques européennes sont fabriquées par des enfants au prix de 0.40 € de l'heure.

De plus en plus d'enfants sont employés dans les petites entreprises métallurgie, textile, confection, construction, chaussures, services domestiques. Dans la chaussure, un enfant peut travailler 10 à 14 heures par jour. Il gagnera 1.50 € par paire fabriquée, laquelle sera revendue à l'étranger jusqu'à 70 dollars (70.50 €).

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